Surmonter l’échec avec bienveillance : de l’acceptation à la résilience

Il reste essentiel de rappeler que l'échec fait partie de la vie ; et qu’il est bien possible de le vivre de manière très positive et d’en sortir plus fort que jamais, plus en paix et plus sage.
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Surmonter l'échec avec bienveillance : de l'acceptation à la résilience

Hello à toi qui doutes parfois et te remets en question. Être entrepreneur ne fait pas de toi la version locale de Superman ou Thor, contrairement à ce que pensent les autres. Les traversées du désert font partie intégrante de l’aventure entrepreneuriale, même si peu osent les évoquer à haute voix, préférant étaler leurs succès. On sait tous comment célébrer nos réussites, mais combien savent faire face aux périodes de tumulte intérieur en faisant preuve de bienveillance envers eux-mêmes ? La remise en question seule ne suffit pas. Il faut aussi de l’acceptation et de la résilience. Alors, oui, c’est reparti pour « de la psychologie à deux balles » comme aime bien me taquiner mon très cher ami Pape Alassane. Mais il reste essentiel de rappeler que l’échec fait partie de la vie ; et qu’il est bien possible de le vivre de manière très positive et d’en sortir plus fort que jamais, plus en paix et plus sage.

Un échec, ça s’accepte !

L’échec, dans sa cruelle sincérité, nous confronte à nos limites, à nos choix, parfois même à nos rêves. Le premier pas vers l’acceptation de ces moments difficiles est de reconnaître leur existence. Non, les autres ne réussissent pas tout ce qu’ils entreprennent. Non, il n’y a pas que toi qui a des ratés dans ton parcours. Cela semble évident, mais nous sommes nombreux à ne pas nous sentir concernés par cette réalité, mais surtout à l’accepter. ATTENTION : Accepter ses échecs ne veut pas forcément dire qu’on s’y complaît. C’est plutôt une étape essentielle pour en tirer la meilleure leçon possible et passer à autre chose. L’ÉCHEC EST UNE EXPÉRIENCE PARTAGÉE, un passage presque obligé dans le parcours de tout entrepreneur. Alors, on pourrait se demander : « Mais comment est-ce que je suis censé(e) m’y prendre pour dépasser cela sans que cela n’affecte ma santé mentale et ma motivation ? » Chaque personne a sa manière de rebondir (d’où l’importance d’être toujours à l’écoute de soi-même), mais s’il y a une chose qui marche pour moi, personnellement, c’est d’essayer de comprendre comment j’en suis arrivée là, pour ensuite essayer d’extérioriser toutes mes frustrations.

Conseil 1 : Mets des mots sur ce que tu ressens

Si tu ne l’as jamais fait, cela pourrait te paraître un peu étrange au début. Essaye quand même de coucher sur le papier ce que tu penses de ta situation et comment tu le vis au quotidien. Je ne sais pas si tu t’en es rendu(e) compte, mais écouter les autres est beaucoup plus facile que s’écouter soi-même. Mais il faut le faire. Se confronter à soi-même, à ses propres émotions, permet de prendre conscience qu’on est vraiment affecté, et donc qu’il est nécessaire de quitter cet état de détresse et évoluer vers quelque chose de mieux pour nous-même, pour notre bien-être.

Conseil 2 : Exprime-toi, partage ton histoire

Parler de ses échecs peut paraître contre-intuitif, surtout quand tout le monde autour a l’air de parfaitement tout réussir. Pourtant, partager tes difficultés peut non seulement t’aider à les démystifier, mais surtout à les extérioriser et à te pardonner. De plus, cela va inspirer et soutenir d’autres dans leurs propres luttes. Savoir qu’on n’est pas seul dans sa galère et que d’autres qui sont passés par là ont réussi à s’en sortir, peut être d’un grand réconfort.

Il faut absolument que tu cultives la bienveillance envers toi-même

S’il y a plus oppressant que le regard des autres après un échec, c’est sans doute la critique intérieure, cette nouvelle perception qu’on se fait de nous-même. Oui, il est bien d’être exigeant avec soi-même, mais il arrive aussi qu’on soit beaucoup trop dur avec nous-mêmes. C’est pourquoi il est essentiel de cultiver une voix intérieure bienveillante, qui encourage au lieu de punir.

Fais preuve de compassion autant pour les autres que pour toi-même

Est-ce que tu te traites bien ? Étrange comme question, mais c’est une vraie question à se poser. Traite-toi avec la même gentillesse et compréhension que tu offrirais à ton meilleur ami dans la même situation. Rappelle-toi de tes succès antérieurs, de ton parcours, de tout ce qui fait de toi la personne que tu es aujourd’hui. Tu verras vite qu’un simple échec est très loin de définir ta vraie valeur.

Prends pleine conscience de tes victoires et célèbre-les

« Rome ne s’est pas faite en un jour. » J’ai horreur de cette expression mais je n’ai pas pu trouver mieux pour rappeler à quel point il est important de se rendre compte qu’on est en train d’évoluer, petit à petit, vers quelque chose de mieux. Chaque petit pas en avant vers la reconstruction après un échec est à considérer à sa juste valeur et à célébrer. Cela te motivera dans la suite de ta démarche pour rebondir encore plus vite.

Préserver ton bien-être et ta motivation doit faire partie de tes priorités

Bien-sûr qu’un échec, ça fait mal. Ça peut éroder ta motivation et altérer ton bien-être autant mental que physique. Alors il est très sage, malgré la peine qu’on peut ressentir, de continuer à prendre soin de soi. Et il l’est encore plus quand on n’attend pas d’être en temps de crise pour penser à son bien-être. Toute la question est : comment prendre soin de soi quand on n’a même pas envie de quitter son lit le matin ? Et là encore, c’est chacun son truc. Il te suffit de trouver ce qui te fait du bien et de t’engager à ne plus le négliger.

Tip 1 : Établis des routines bien-être

Certains font du sport, d’autres de la méditation, ou de la lecture. Personnellement, j’ai une playlist avec mes chansons préférées qui font forcément danser. Le soir, je regarde deux épisodes de Psych – Enquêteur malgré lui, ou de Totally Spies (oui oui, le dessin animé) et le week-end je trouve un moment à consacrer à ma passion pour l’égyptologie. Toi aussi, trouve des activités qui nourrissent ton corps et ton esprit. Elles deviendront des refuges dans lesquels puiser de la force.

Tip 2 : Après un échec, fixe-toi de nouveaux objectifs

N’aie jamais honte de tes échecs. Ils sont d’excellents maîtres qui t’enseignent à être une meilleure version de toi-même. Alors ne te morfonds pas trop. Essaye plutôt d’analyser ce qui t’a mené à l’échec et utilise ces leçons pour te fixer de nouveaux objectifs. Demande-toi s’ils sont réalistes mais surtout, prends pleinement conscience du « pourquoi ». Savoir clairement quels sont tes objectifs et pourquoi tu veux les atteindre te permettra de garder toute la motivation dont tu as besoin.

Pour finir, peu importe à quel point un échec peut être douloureux, déroutant, et même profondément déstabilisant, essaye de le voir comme un tremplin. Cela peut sembler difficile au début d’avoir cette vision assez positive des choses, mais avec une dose de bienveillance envers toi-même, tu verras qu’il est possible de transformer cette expérience en un puissant catalyseur de croissance personnelle. Affronte, accepte, prends le temps qu’il te faut pour te réconcilier avec toi-même, et quand tu te sentiras enfin prêt(e), affronte de nouveaux défis en te disant que tu ne referas certainement pas les mêmes erreurs. Et n’oublie pas : si d’autres ont pu y arriver, toi aussi tu y arriveras.

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